La relation entre les États-Unis et l’Arabie saoudite est entrée, avec l’arrivée au pouvoir à Washington du président Donald Trump, dans une nouvelle ère. C’est le point de départ de ma contribution au dernier numéro de la revue Questions Internationales consacré à l’Arabie Saoudite – Transformation ou illusion. J’y signe l’article sur la relation entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite, et ses implications pour le Moyen-Orient.

Je reproduis ci-dessous le début de l’article, ainsi que le sommaire de ce dossier où je me trouve en compagnie d’excellents spécialistes.

Trump MBS Pic Hotel Ryad Twitter Jennifer Jacobs

La relation entre les États-Unis et l’Arabie saoudite est entrée, avec l’arrivée au pouvoir à Washington du président Donald Trump, dans une nouvelle ère. Après une période relativement tumultueuse sous Barack Obama, marquée par une animosité croissante entre Washington et Riyad – en raison du lâchage par les États-Unis du président égyptien Hosni Moubarak en 2011 et de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran en 2015 –, l’administration Trump semble dorénavant vouloir s’appuyer sur les Saoudiens pour gérer les principaux dossiers régionaux.

Pourtant, on ne peut comprendre la relation américano-saoudienne sans prendre en compte ses paramètres historiques et structurels, l’ensemble expliquant le paradoxe ayant prévalu sous Obama : de mauvaises relations personnelles au sommet, mais un niveau de coopération militaire inédit, et des ventes d’armes record.

En réalité, la différence majeure est liée à l’évolution de la place de l’Iran dans la région et dans la stratégie américaine. Pour Obama, l’Iran devait faire partie de la solution. Pour Donald Trump, l’Iran est le cœur du problème. Peut-on alors dire que Donald Trump a aligné la politique américaine sur les intérêts saoudiens ? Ces intérêts coïncident-ils avec les intérêts américains ? Et que signifie pour l’avenir le rapprochement entre Washington et Riyad ?

La suite à lire dans Questions Internationales n°89 (janvier-février 2018).

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