Le retour d’un duel Biden Trump, dont une majorité d’Américains ne veut pas; côté républicain, des débats sans Trump, qui devance pourtant les autres candidats à la nomination de plus de 40 points; un Trump visé désormais par 91 chefs d’inculpation et qui pourrait passer le quart de la campagne 2024 dans des salles d’audience; une démocratie dont les leaders n’ont jamais été aussi vieux: la campagne présidentielle qui vient aux États-Unis – et à la fin, quelques milliers d’électeurs en Arizona, Géorgie ou Wisconsin trancheront.

Pourquoi ce scénario, alors que la radicalisation se poursuit à droite, et que la violence politique demeure une préoccupation majeure des services de sécurités?

C’est ce que j’essaie d’expliquer dans ma dernière chronique.

Illustration Simon Toupet / Mediapart avec AFP

Je reviens en particulier sur l’élection du président au suffrage indirect, le rôle de la polarisation politique, et l’impact divergent de ces deux éléments sur l’évolution du parti républicain et du parti démocrate (j’en parlais déjà ici).

J’évoque également la question de l’Ukraine, véritable ligne de faille entre l’ancien establishment et la nouvelle droite au sein du parti républicain (j’en parlais également dans l’émission Culture Monde sur France Culture le 22 septembre, à réécouter ici).

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